• Tu tueras le père - Sandrone Daziéri -

    Une enquête complexe et terrifiante 

    Lecture achevée. 

    Une fois n'est pas coutume, je me suis rendue compte que je l'avais déjà lu.... il y a 4 ans.... Bon, avec une soixantaine de livres par an, il fallait bien que cela m'arrive un jour !  Donc, disais-je, relecture achevée.

    La couverture, déjà, est plutôt réussie et intrigante. Les premières pages nous campent tout de suite le décor : un homme affolé à la recherche de sa famille, une femme décapitée, un enfant disparu. C'est parti pour nous mettre dans l'ambiance !

    Les personnages sont intéressants : on découvre Dante, un homme brisé, claustrophobe  accro aux anxyliotiques. On le serait à moins après avoir été kidnappé pendant 11 ans. Il est devenu un brillant consultant dans les affaires de disparition et deviendra l'allié de Colomba, commissaire,  brisée,  par le "Désastre" (on le découvre petit à petit), fragilisée et perdue mais.une  femme de caractère et sûre de ses convictions.

    Et ce duo d'âmes torturées fonctionne à merveille. 

    L'angoisse est permanente au fil des pages, relatée dans un style fluide et une écriture nerveuse et prenante. Un chapitre entraine le suivant, sans temps morts. Dazieri est un maître du suspense. L'auteur a fait un travail remarquable. Il se sert avec maîtrise de la personnalité atypique et perturbée de son duo d'enquêteurs. Il tisse une toile dans laquelle on plonge avec délectation. Un thriller qui plaira aux amateurs du genre.

     

    Il est le premier d'une trilogie. 

    Tu tueras l'ange sorti en mai 2017

    Tu tueras le roi sorti en mai 2019

    Quatrième de couverture

    Non loin de Rome, un homme affolé tente d’arrêter les voitures. Son fils de huit ans a disparu et le corps de sa femme gît, décapité, au fond d’une clairière.

    Le commissaire Colomba Caselli ne croit pas à l’hypothèse du drame familial et fait appel à un expert en disparition de personnes : Dante Torre. Kidnappé enfant, il a grandi enfermé dans un silo à grains avant de parvenir à s’échapper. Pendant des années, son seul contact avec l’extérieur a été son mystérieux geôlier qu’il appelle « le Père ».

    Colomba va le confronter à son pire cauchemar : dans cette affaire, Dante reconnaît la signature de ce Père jamais identifié, jamais arrêté…

    Sortie : 2014

    Plaisir de lire : 9/10

    Nombre de pages : 744

    Temps de lecture : 14 heures

     

     

     

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  • Une déception

    Juste derrière moi - Lisa Gardner- ♥♥

    Je n'ai pas accroché. J'ai mis du temps à le lire car je perdais le fil et devais relire des passages ... ou pas, car j'ai passé quelques morceaux aussi. Pourtant la première partie s'annonçait très bien avec à la fois tous les ingrédients du thriller ( suspense, meurtres, poursuites) et des personnages sympathiques et attachants, un chouillas de  misère sociale, des problèmes inhérents à l'adoption, la difficulté d'être parents. Bref, un roman qui peut toucher et plaire à un très large public.Q

    Pourtant,  trop  de longueurs, de redites inutiles, des informations balancées à la va vite et quelques incohérences ont rendu ma lecture ennuyeuse et limite, au bout d'un moment, le suspense ne prend plus.

    Bon, vous l'aurez compris, ce livre ne m'a pas emballée mais pour ne pas être trop négative, il n'est pas non plus désagréable à lire.

    Quatrième de couverture

     Un massacre dans une station-service

    Un coupable tout trouvé : Telly
    À 9 ans, il avait déjà tué…
    Sharlah, 13 ans, n’a pas revu son frère Telly depuis le jour où, pour lui sauver la vie, il a mortellement blessé leur père, un homme alcoolique et violent. L’adolescent est aujourd’hui le premier suspect dans une affaire de fusillade… Pourquoi essaie-t-il de se rapprocher de sa sœur ? Sharlah est-elle en danger ?

     

    Plaisir de lecture : 6/10

    Nombres de pages : 480

    Sortie : Février 2020 

    Temps de lecture :  7,5 heures. 

     

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  • Un roman sombre pour une nuit blanche ! 

    Cauchemar - Paul Cleave- ****

    Acacia Pine, États-Unis. Une petite fille, Alyssa Stone a mystérieusement disparu. Noah, un des flics du village fait irruption chez le principal suspect. Envahi par la colère, il le séquestre et le torture jusqu'à ce que l'homme lui révèle le lieu où Alyssa est captive. Noah file alors vers une vieille maison abandonnée, la ferme des Kelly, où il la retrouve enchaînée dans la cave, encore en vie. Fin de l'histoire ? Non, début de l'histoire. Dévoiler davantage la suite des événements serait criminel. Sachez seulement que ceux-ci se passent douze ans plus tard. Le jour où Alyssa est à nouveau portée disparue. Et que le cauchemar recommence.

     

    Pour me tenir en haleine par ces temps anxiogènes, il me fallait un thriller qui, dès le départ, me happe et m'entraine. Celui-ci a répondu à mes attentes : un démarrage très fort. 

    Malgré une intrigue déjà vue et lue, on se laisse surprendre. Le mystère, dès le départ, est résolu. Bon. Alors fini ? C'est sans connaitre Paul Cleave, capable de tenir sous tension son lecteur par des rebondissements et revirements. J'avais déjà  apprécié Ne le dis à personne, un père idéal, Ne fais confiance à personne. Je n'ai pas été déçue.  Dans Cauchemar, il nous plonge dans l'atmosphère feutrée d'un petit village où tout le monde se connait, s'épie et suspecte son voisin d'être le coupable idéal. Noah, le personnage principal, est un idéaliste soucieux des promesses faites et qui n'hésite pas à franchir la ligne rouge pour parvenir à ses fins.

    Les chapitres courts insufflent un rythme trépident. Encore un roman , digne d'un film d'action et de course-poursuites, qui offre un final très inattendu, un livre comme je les aime. 

    Plaisir de lecture : 8/10

    Nombres de pages : 353

    Sortie : 2019 novembre 

    Temps de lecture :  6 heures. 

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  • Mourir en scène - Christos Markogiannakis- ***

      Un petit air d'Agatha Christie

    C'est normalement par la couverture d'un livre que bien souvent  je fais le choix de le lire ou pas. Et celle ci ne m'a pas du tout attirée (mélange de noir et rouge ?). Pourtant, j'ai bousculé mes préjugés et j'ai eu bien raison.

    Tout de suite, le prologue explosif (c'est bien le terme, vous comprendrez en lisant) donne le ton. Et c'est un peu à l'ancienne, avec une enquête tout en douceur (disons que cela change un peu des autres romans), que l'auteur nous entraine jusqu'au dénouement, un peu à la manière d'une Agatha Christie. Ce livre est construit de façon méthodique par des jeux d'enquête, d'indices distillés, de fausses pistes. Le capitaine Markou va devoir démêler le vrai du faux, déceler les jeux  relationnels : amours, haine, folie, jalousie, vengeance  où dans un monde de paillettes, le paraitre et l'argent l'emportent. 

    L'orchestration de la fin est vraiment bien et les éléments du puzzle au dernier chapitre éclairent enfin toute l'enquête en révélant les quelques zones d'ombre. 6 heures de lecture agréable sans stress ni angoisses. 

    Quatrième de couverture

    Un été torride sur les bords de la Riviera athénienne. Tandis que des hauts parleurs déversent des mélodies pop, une foule électrisée danse pieds nus sur le sable devant une chanteuse propulsée jusqu'à la scène par un monte-charge pneumatique, telle Aphrodite jaillie des eaux. Cinquante mille fans de tous âges assistent aux adieux de leur idole lors d'un concert retransmis en direct par la seule chaîne musicale ayant survécu à la crise grecque.
    Le capitaine de la police Christophoros Markou, numéro deux du département des homicides de l'Attique, n'est pas là pour s'amuser mais pour assurer le service d'ordre de la star avec ses équipes. Lorsque, tout à coup, la fête tourne au cauchemar : la scène prend feu avant d'exploser. Accident ou attentat ?

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  • Un roman qui va vous tordre le coeur.

    Né d'aucune femme - Frank Bouysse -

    Nous sommes au XIX° siècle dans la campagne française, Rose, jeune fille de 14 ans, est vendue à un maitre riche, intransigeant, démoniaque et peu scrupuleux. Un homme qui forme avec sa mère un couple maudit. Ce livre est magnifiquement écrit aux mots déchirants, justes, précis, murmurés et hurlés. Le destin brisé d'une femme raconté de façon émouvante et bouleversante. A la fois lumineuse et sombre, l'écriture est prenante et intense. L'auteur jongle entre le sordide, l'horrible, l'indicible ; son récit est très brutal par certains moments. Seule la volonté de Rose nous donnera la force de poursuivre avec elle.

    Un livre noir et touchant que j'ai juste dévoré le temps de quelques heures. 

     

    Quatrième de couverture

    Mon père, on va bientôt vous demander de bénir le corps d’une femme à l’asile.

    — Et alors, qu’y-a-t-il d’extraordinaire à cela ? demandai-je.
    — Sous sa robe, c’est là que je les ai cachés.
    — De quoi parlez-vous ?
    — Les cahiers… Ceux de Rose."
    Ainsi sortent de l’ombre les cahiers de Rose, ceux dans lesquels elle a raconté son histoire, cherchant à briser le secret dont on voulait couvrir son destin. 

     

     

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  • L'affaire Clara Miller - Olivier Bal- **

    Un roman noir

    Olivier Bal est un auteur que je ne connaissais pas. Les premières critiques dithyrambiques sur cet ouvrage m'ont attirées. Si au premier abord je me suis laissée plonger agréablement dans le livre, j'ai peu à peu décroché. Les chapitres alternant 1995 et 2006, qui auraient pu donner un rythme intéressant, ont alourdi la lecture, l'emploi du je pour tous les personnages et à chaque chapitre ont contribué par me perdre. Et trop d'invraisemblances pour expliquer les rebondissements finissent par lasser. Je l'ai mené à son terme car malgré tout, on a envie de connaitre le dénouement. Cela se lit mais il ne restera pas dans ma mémoire. 

    Quatrième de couverture

    Son cadavre est remonté, comme celui d’autres femmes, à la surface de l’eau. Six au total… Là-bas, dans les forêts du New Hampshire, le lieu maudit porte un nom : le lac aux suicidées.
    Clara Miller était journaliste. Comme Paul Green, le reporter du Globe qui débarque sur l’affaire. Il avait connu Clara étudiante, et ne croit pas un instant à la thèse du suicide.
    Un homme l’intrigue : Mike Stilth, l’immense rock star retranchée à quelques kilomètres de là, à Lost Lakes, dans un manoir transformé en forteresse.
    L’artiste y vit entouré d’une poignée de fidèles, dont Joan Harlow, redoutable attachée de presse qui veille sur son intimité et se bat comme une lionne dès que l’empire Stilth est attaqué.
    Mais Paul, lui, a tout son temps. Dans sa vieille Ford déglinguée, il tourne inlassablement autour du domaine. Avec cette question : et si, du manoir, la route menait directement au lac ?

     

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  • Dans les ténèbres - Cara Hunter - ***

     

    Un bon policier mais qui aurait pu faire mieux. 

    Un roman policier finalement bien ficelé mais j'ai mis du temps à y rentrer. Les nombreux personnages de policiers m'ont rapidement déroutée. La narration, assez rapide dans la succession des chapitres,  passe continuellement de l'un à l'autre. Cela provoque  une impression de récit décousu et confus. Les compte-rendus d'interrogatoires avec juste les initiales des intervenants peut perturber. J'ai parfois perdu le fil.

    Mais les investigations sont bien menées, l'intrigue est originale, l'enquête prend plusieurs pistes, de nombreux rebondissements.  Le dénouement est inattendu et surprenant. 

    Quatrième de couverture

    Une femme et son enfant ont été séquestrés pendant des mois dans une cave d'un quartier d'Oxford. Personne n'avait signalé leur disparition, la femme est mutique, elle ne dit pas un mot, et le propriétaire de la maison jure ses grands dieux ne pas les connaître. Le quartier est sous le choc, évidemment. Comment expliquer que personne n'ait rien vu, rien entendu ? Que s'est-il passé ? Qui sont ces gens ?
    D'expérience, l'inspecteur Adam Fawley peut l'affirmer : personne n'est jamais aussi innocent qu'il y paraît. La clef est donc sous ses yeux, à lui de la trouver.

     

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  • Siège 7 A - Sébastian FITZEK - ****

    Un livre dynamique et bien rythmé. 

    Ce huis clos bluffant se déroule dans un avion, Buenos Aires- Berlin. On va assister à de nombreux rebondissements et montées en tension mais aussi à toutes sortes de manipulations psychologiques parfois invraisemblables et c’est bien ce qui pèche dans ce roman, le manque de crédibilité tant certains événements semblent tirés par les cheveux.

    Mais cela reste un très bon thriller où l'on suit Mats dans les airs et Nele sur le sol en alternance dans des chapitres terriblement angoissants. 

    Et les méchants et les gentils ne sont pas forcément ce que l'on croit....

    Quatrième de couverture

    Mats Krueger, psychiatre renommé qui vit désormais à Buenos Aires, est contraint de surmonter sa phobie de l'avion quand sa fille Nele, avec qui il a perdu contact depuis des années, lui annonce qu'elle est sur le point d'accoucher.
    Quand il prend place à bord du vol qui doit le mener à Berlin, il ne se doute pas encore qu'il aura à affronter le pire - ni les turbulences ni les trous d'air n'en seront la cause... Peu après le décollage, Mats reçoit un appel anonyme en forme d'ultimatum. Sa fille vient d'être enlevée. S'il veut éviter qu'elle et son bébé soient exécutés, il n'a d'autre choix que de provoquer le crash de l'avion... Pour cela, on lui suggère de manipuler mentalement Kaya, l'une des hôtesses, qui n'est autre qu'une de ses anciennes patientes. Mais quel rôle joue-t-elle vraiment ?

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  • Les cicatrices - Claire Favan - *****

     

    Un magnifique thriller doté d'une belle intrigue ! 

     J'ai découvert Favan il y a peu et j'avoue dévorer ces livres les uns après les autres. Les cicatrices a rempli une fois de plus le cahier des charges de ce que j'aime :  une écriture haletante et prenante, un style rythmé qui oblige à la lecture, des descriptions de scènes toujours assez terrifiantes, des doutes sur les personnages et une psychologie des protagonistes principaux ou secondaires toujours bien étudiée. Je ne peux que vous le conseiller. 

    Quatrième de couverture

    Centralia, État de Washington. La vie d’Owen Maker est une pénitence. Pour s’acheter la paix, il a renoncé à toute tentative de rébellion.
    En attendant le moment où il pourra se réinventer, cet homme pour ainsi dire ordinaire partage avec son ancienne compagne une maison divisée en deux. Il est l’ex patient, le gendre idéal, le vendeur préféré de son beau-père qui lui a créé un poste sur mesure. Un type docile. Enfin, presque. Car, si Owen a renoncé à toute vie sociale, il résiste sur un point : ni le chantage au suicide de Sally ni les scènes qu'elle lui inflige quotidiennement et qui le désignent comme bourreau aux yeux des autres ne le feront revenir sur sa décision de se séparer d’elle.
    Mais, alors qu’une éclaircie venait d’illuminer son existence, Owen est vite ramené à sa juste place. Son ADN a été prélevé sur la scène de crime d’un tueur qui sévit en toute impunité dans la région, et ce depuis des années. La police et le FBI sont sur son dos. L’enfer qu’était son quotidien n’est rien à côté de la tempête qu’il s’apprête à affronter.

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  • Apnée noire - Sophie Favan - **

    Décevant

    «Vêtue d’un pyjama en satin écru, la jeune femme repose dans une baignoire remplie, en position de fœtus inversé. Ses mains et ses chevilles sont étroitement liées derrière son dos et elle flotte encore avec un soupçon de grâce. » A Columbia, sur la côte est des États-Unis, c’est la scène macabre que découvre le lieutenant Sandino. Officier intègre, c’est aussi un homme brisé depuis la disparition de sa famille. Pour mener cette enquête, il doit collaborer avec Megan Halliwell, l’agent du FBI qui a permis l’année précédente l’arrestation de Vernon Chester, un tueur psychopathe qui vient d’être exécuté. Très vite pourtant, il apparaît que ce dernier meurtre présente des ressemblances troublantes avec les crimes commis par Chester. Comment est-ce possible ? Tandis que Megan n’ose imaginer le pire, une erreur judiciaire, Sandino se concentre sur certaines incohérences. De discordes en silences la relation des deux policiers évolue, alors que chaque jour le tueur semble se rapprocher d’eux, omniprésent et insaisissable…

     

    Après la lecture des excellents Serre moi fort, les cicatrices et le tueur de l'intime, je n'ai pas du tout été convaincue par ce livre. Les personnages manquent de profondeur, les investigations sont légères, la romance peu crédible. L'intrigue est tirée par les cheveux. Trop de clichés américains, une écriture linéaire et simpliste. Bref, je l'ai mené jusqu'à son terme car il se lit mais il ne restera pas dans mon esprit. 

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