Un détraqué dans un appartement, ça peut faire mal... et c'est rarement le gage d'une bonne surprise... Trois jeunes étudiantes vont en faire les frais et se feront sauvagement massacrer. 
Dès le prologue, le ton est donné. 
Avec Lisa Gardner, c'est toujours vite envoyé et dès les premières lignes, on plonge.
Chapitre un. On retrouve quatre membres d'une famille décimés. Roxanna, seule épargnée, s'est volatilisée. D.D Warren, enquêtrice, est appelée en urgence sur les lieux.
Que s'est-il passé et qui ? Et surtout, où a disparu cette adolescente si sage et tellement sérieuse ? Est-elle la fille parfaite que tous semblent croire ou la parfaite coupable de cette tuerie barbare ?
Après 472 jours passés sous la captivité d'un bourreau, Flora, une survivante, est devenue "le zorro" des victimes rescapées, elle les soutient grâce à des groupes d'entraide. Et c'est donc naturellement qu'elle se rapproche de D.D Warren pour tenter de retrouver l'adolescente disparue. 
Entre vengeance sanglante, mauvais traitements et foyer d’accueil, l'auteure nous embarque dans une histoire dramatique d'une famille apparemment tranquille. 
Dans un rythme assez intense, sans fausse-note mais assez convenu, on va extirper les inavouables secrets de familles ; la lecture est aisée, la trame linéaire. On se laisse guider et porter jusqu'au dénouement prévisible. Ce thriller n'a rien de novateur, c'est bien écrit, mais c'est lassant. Je regrette un manque d'originalité. Je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages. Peu fouillés, à peine esquissés, ils auraient été certainement intéressants à découvrir. Lisa Gardner est et demeure une valeur sure du thriller. A l'instar de Mary Higgins Clark, ce style d'écriture qui, pourtant me séduisait à l'époque, finit par m'ennuyer. 

En bref 

Genre : Policier  

Nombre de pages : 480 pages

Temps de lecture : 7  heures

Parution :Albin Michel - Janvier 2021

Plaisir de lire :  5 / 10

Quatrième de couverture

Découverte macabre à Boston : quatre membres d’une même famille sont retrouvés assassinés chez eux. La mère, deux de ses enfants et son compagnon. Seule une personne semble avoir échappé au massacre : Roxanna, 16 ans, la fille ainée. Des témoins affirment l’avoir vue sortir promener les chiens avant les coups de feu.
Heureux hasard ou aveu de culpabilité ? En plongeant dans le passé de Juanita Baez, la mère de famille, l’enquêtrice D.D Warren découvre une histoire tourmentée entre alcool, violences et familles d’accueil, qui pourrait laisser croire à une vengeance. Pourtant plus l’enquête avance, plus la voix de Roxana victime ou suspecte, semble demander : « Retrouve-moi... »